«Depuis les Grecs, les chrétiens et les humanistes, le corps, érigé, aux proportions équilibrées, au front apollinien, est conçu comme un réceptacle de correspondances avec les chiffres sacrés et les planètes ; il s’est imposé dans l’imaginaire collectif comme microcosme de la grande Harmonie universelle voire comme image du Créateur. L’homme aurait utilisé sa particularité morphologique pour justifier son désir réel, celui de se rendre maître et possesseur de la nature.»
(Le corps hétérogène de Georges Bataille)