Le tulle blanchâtre, métaphore du voile de mariée, se macule de la multiplication noire et grise d’un coureur anonyme, dont la nudité imprimée se perd dans les plis mouvants du voilage. Le transfert photographique est usé, abîmé et déchiré; l’homme est figé dans sa course. Il ne va nulle part et semble pris au piège, enfermé dans une boîte, dans un espace clos. Par le procédé de répétition, la silhouette semble se perdre à l’infini. Le jeu entre les deux symboliques ébauche une réflexion sur la condition humaine.